« Justice pour Nahel, justice pour Adam. Malgré l’interdiction, plus d’un millier de personnes ont manifesté à l’iRADIO de Paris

La manifestation interdite de samedi contre les violences policières à Paris a réuni environ un millier de personnes, dont plusieurs députés de gauche. Ceci a été écrit par un agent de l’AFP. D’autres marches ont également eu lieu à Strasbourg et à Marseille. Les manifestations, qui ont été en grande partie pacifiques, surviennent après que la France a été secouée par des émeutes déclenchées par la mort de Nahel, 17 ans, qui a été abattu par un policier alors qu’il bloquait la circulation.




Paris
(Mise à jour : 17:39 07/08/2023)

Partager sur Facebook




Partager sur Twitter


Partager sur LinkedIn


Imprimer



Copiez l’adresse URL




Adresse courte





Fermer




L’interdiction a été confirmée par un tribunal vendredi, ce qui a conduit à des appels à un rassemblement dans le centre de Paris.

La police de Paris a déclaré qu’elle avait interdit une manifestation prévue sur la place de la République à Paris parce qu’elle menaçait l’ordre public, invoquant des « tensions ».


« De toute évidence, ils veulent nous tuer. » Les émeutiers en France étaient bien équipés et organisés, selon un policier

Lire les articles


La manifestation de samedi a été appelée par la famille d’Adama Traoré, un Français noir décédé en 2016 lors d’une intervention policière dans les mêmes circonstances que George Floyd plus tard aux États-Unis. La sœur de Traoré, Assa, affirme que le jeune homme a été étranglé par la police lorsqu’ils lui ont tendu une embuscade.

Lors de la manifestation, il a également critiqué la décision des autorités. « La marche néo-nazie a obtenu l’autorisation, mais ils ne nous ont pas donné l’autorisation de manifester. La France ne peut pas donner de cours de morale. La police est raciste et cruelle », a déclaré Assa Traoré.

« Justice pour Nahel, justice pour Adama », ont scandé les manifestants à Paris, qui ont également organisé une brève marche. D’autres manifestations avec des centaines de participants ont eu lieu, par exemple à Strasbourg ou à Marseille. Jusqu’à présent, aucun conflit grave avec la police n’a été signalé.

Les autorités et hommes politiques français, dont le président Emmanuel Macron, contestent le racisme institutionnel dans les forces de l’ordre. La police est sous surveillance suite au décès de Nahel M., abattu par un policier alors qu’il dirigeait la circulation aux abords de la capitale française. Le jeune homme conduisait une voiture de sport sans permis et a tenté de s’enfuir.

Accusations de racisme systémique


Feu et cicatrices. La mort du jeune homme n’a été qu’un détonateur, des problèmes non résolus bouillonnant en France

Lire les articles


La session de Paris a également été suivie par des députés de l’opposition, notamment du parti de gauche Les Invaincus français. « Pas à pas, les libertés civiles disparaissent », a déclaré la députée verte Sandrine Rousseau à propos de l’interdiction. Des parlementaires du banc du gouvernement ont reproché aux représentants de l’opposition de ne pas tenter de calmer la situation.

La manifestation contre les violences policières et la discrimination raciale était initialement prévue comme une marche à Beaumont-sur-Oise, une autre banlieue parisienne où Traoré est décédé en 2016. Elle avait auparavant été interdite par les autorités locales invoquant un risque accru pour l’ordre public et la sécurité. L’interdiction a été confirmée par un tribunal vendredi, ce qui a conduit à des appels à un rassemblement dans le centre de Paris.

Le policier qui, selon le parquet, a reconnu avoir tiré le coup mortel sur Nahel fait l’objet d’une enquête pour meurtre. Ses avocats ont déclaré que l’officier avait visé la jambe du conducteur, mais l’avait frappé alors que la voiture s’éloignait, lui faisant tirer une balle dans la poitrine, et n’avait aucune intention de tuer l’adolescent.


Les jeunes des banlieues vont à Paris pour se révolter, dit un Tchèque du ministère français

Lire les articles


Le ministère français des Affaires étrangères a rejeté samedi les accusations du Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale de discrimination raciale et d’usage disproportionné de la force par la police française.

L’agence onusienne a déclaré vendredi que la France devait s’attaquer en priorité aux « causes structurelles et systémiques de la discrimination raciale, y compris dans les forces de l’ordre ».

« Toute accusation de racisme systémique ou de discrimination par les forces de l’ordre en France est infondée », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

CTK

Partager sur Facebook




Partager sur Twitter


Partager sur LinkedIn


Imprimer



Copiez l’adresse URL




Adresse courte





Fermer




Albert Gardinier

« Fan d'alcool incurable. Fier praticien du web. Joueur en herbe. Passionné de musique. Explorateur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *